Enquête réalisée en ligne du 28 mars au 4 avril 2018. Échantillon représentatif de 800 salariés de 18 ans ou plus travaillant dans des entreprises ou établissements du secteur privé et du secteur public. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé, secteur d’activité de l’entreprise.
Paris, le 18 avril 2018,
Comment les salariés vivent-ils leurs pauses déjeuner au quotidien ? Quels sont les aménagements qu’ils appellent de leurs vœux ? Quelle place pour une nouvelle offre de déjeuners ?
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Que retenir de cette enquête ?
- Spontanément, les salariés associent leurs déjeuners pris les jours de travail avec une contrainte de rapidité. Pris froids, sur le pouce ou réchauffés au micro-ondes, ces repas restent associés pour la plupart à des moments de détente, de pause et d’approfondissement de la relation avec ses collègues, au-delà du strict cadre professionnel. Et pour cause : nombre de salariés affirment déjeuner la plupart du temps sur leur lieu de travail, que ce soit directement à leur bureau / dans des espaces communs (44%) ou dans des cantines d’entreprise / restaurants collectifs (17%). Près d’un quart d’entre eux affirment néanmoins avoir le loisir de prendre leurs déjeuners chez eux (23%), et seuls quelques uns indiquent passer la plupart de leurs déjeuners au restaurant (6%) ou au bistrot (5%).
- Malgré des modalités hétéroclites, les déjeuners des salariés semblent plutôt bien se dérouler : 81% d’entre eux se déclarent satisfaits de leurs repas au quotidien, les hommes (88%) davantage que les femmes (74%). Pour tous, on note tout de même qu’une certaine marge d’amélioration existe : seuls 20% se disent en réalité très satisfaits, contre 61% plutôt satisfaits.
- Satisfaits mais potentiellement à l’écoute de nouvelles accommodations, les salariés se montrent ouverts à l’idée de se voir offrir leurs déjeuners par leur employeur en échange d’un certain investissement personnel. Plutôt qu’une extension de leurs horaires, existante mais minoritaire – 36% accepteraient de venir une heure plus tôt et 28% de finir une heure plus tard – les salariés se montrent davantage enclins à participer à des démarches de promotion de l’entreprise, notamment à destination de l’interne (56%), via des événements favorisant l’esprit d’équipe. Si tous ne sont donc pas prêts à réenvisager leurs liens avec l’entreprise, une part non-négligeable se projette dans de nouveaux rapports, et notamment les salariés de moins de 30 ans, plus nombreux à se déclarer prêts faire la promotion de leur entreprise, en interne voire même en externe.
- Concrètement, s’ils devaient se voir offrir un repas par leur employeur, les salariés français choisiraient assez nettement de s’orienter avant tout vers un plat sain, bon pour la santé (52% et même 55% chez les femmes). Les plats goûteux (16%) ou faciles à partager avec ses collègues (14%) les attirent d’avantage que des plats réalisés par des grands chefs (7%) ou des plats nouveaux, inconnus (5%), signe que la pause déjeuner est bien un moment de détente, de confort et de convivialité avant tout. Cependant, s’il leur est demandé de choisir un plat en particulier, les salariés font montre d’une grande hétérogénéité et choisissent des plats divers, certains davantage caloriques que les autres. Ainsi, ils s’orienteraient en premier lieu vers un plat issu de la cuisine asiatique (13%) ou un plat traditionnel français tel que la blanquette de veau (12%), mettant ensuite à égalité la salade César (8%)… et le steak/poulet-frites (8% chacun). Manger sain et/ou se faire plaisir, un enjeu qui se manifeste donc jusque dans les déjeuners d’entreprise.
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