Enquête Harris Interactive pour Oney, réalisée en ligne, du 30 mars au 1er avril 2021, auprès d’un échantillon de 1 031 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région d’habitation de l’interviewé(e).
Paris, le 16 avril,
À la demande d’Oney Bank, Harris Interactive a interrogé un échantillon représentatif de la population française sur leurs intentions d’achats envisagées pour cette année 2021.
Quelle perception ont-ils de leur budget de consommation disponible ? Quelles attitudes vont-ils privilégier pour leurs intentions d’achats ? Dans quelles proportions et dans quels secteurs d’achat en particulier ont-ils l’intention de dépenser ? Auprès de quels types d’enseignes prévoient-ils de réaliser ces achats ? Et avec quelles solutions de paiements ?
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Que retenir de cette enquête ?
Budget de consommation relativement stable, dépenses maitrisées
- Près d’un Français sur deux (47%) estiment que leur budget disponible à la consommation restera inchangé pour 2021. Si évolution il y a, les Français s’attendent davantage à une baisse de leur budget (34%) qu’à sa hausse (19%). Notons que les hommes et les jeunes se montrent plus optimistes concernant l’évolution de leur budget, tandis que les femmes et les seniors expriment un regard un peu plus pessimiste.
- D’ailleurs, parmi différentes attitudes possibles en matière de consommation en 2021, les Français privilégient une certaine maîtrise de leurs dépenses, qui se traduit par plusieurs comportements : par la réduction des dépenses (citée par 38% des Français) ; par la réflexion, laissant de côté les achats impulsifs (35%) ; et par l’épargne, (33%). Ce goût pour l’épargne apparaît plus fort auprès des plus jeunes (44%) alors qu’à l’inverse les profils plus âgés déclarent davantage adopter un comportement « d’achat plaisir » (37% des 65 ans et plus, contre 31% des Français). L’investissement n’est pas une priorité pour les Français : seulement 16% d’entre eux déclarent qu’ils comptent principalement consacrer leur budget à des achats plus conséquents et intéressants sur le long terme.
2021, un retour de balancier pour les secteurs les plus affectés par la crise en 2020 ?
- Dans l’ensemble, les intentions de dépenses déclarées par les Français se révèlent assez stables entre 2020 et 2021, avec toutefois quelques mouvements notables. Les Français déclarent avoir l’intention d’acheter davantage de produits ou de services qu’en 2020 dans les secteurs des voyages et du tourisme (19%) et dans celui des loisirs et de la culture (16%). Il s’agit de deux secteurs particulièrement touchés par la crise en 2020, pour lesquels les Français expriment donc l’intention de rattraper une partie des dépenses non effectuées l’an dernier.
- En revanche, les Français déclarent plutôt leur intention de réduire leurs achats par rapport à 2020 dans le secteur de l’habillement (18% moins que l’an dernier), tout comme dans celui de l’équipement informatique (17%) et de la santé (16%). Ces deux derniers secteurs, à l’inverse, avaient en partie bénéficié d’une conjoncture exceptionnelle : crise sanitaire, multiplication des interactions numériques. L’année 2021 pourrait voir les dépenses se lisser après une année 2020 atypique.
- Un indicateur incite néanmoins à la prudence dans l’analyse des dynamiques à l’œuvre. Même dans les secteurs où la tendance est plutôt à la hausse (loisirs, voyages), cette hausse devrait rester mesurée : ceux qui comptent augmenter leurs achats ont souvent l’intention de le faire « un peu plus » (12% pour « Loisirs et culture » ; 13% « Voyages et tourisme »), mais rarement « beaucoup plus » (seulement 4% pour « Loisirs et culture » ; 6% de « Voyages et tourisme »). Alors que les secteurs affectés par une baisse sont impactés plus lourdement : 8% « beaucoup moins » concernant l’informatique, l’high-tech et l’électro-ménager ; 8% concernant la santé.
Les produits de seconde main ont le vent en poupe
- Avec la crise sanitaire et les différents confinements qui rythment la vie des Français depuis maintenant plus d’un an, les comportements évoluent et l’attrait pour l’achat de produits d’occasion ou reconditionnés augmente. Ainsi, en 2021, 26% des Français ont l’intention d’accroître leurs achats pour ce type de produits « de seconde main », une hausse qui devrait néanmoins rester mesurée : la plupart ont l’intention d’en acheter « un peu plus » (19%, contre 7% de « beaucoup plus »). Au total, pour 2021, ce sont 44% des Français qui ont l’intention d‘acheter au moins autant de produits de seconde main que l’an dernier.
Achat web ou magasin, la consommation de proximité davantage envisagée pour 2021… mais des marketplaces toujours au premier plan
- Tendance déjà observée lors du premier confinement : les Français ont l’intention d’augmenter encore leurs achats en ligne sur les plateformes comme Amazon, Cdiscount ou encore Aliexpress en 2021. En effet, 15% des Français déclarent qu’ils achèteront plus de produits que l’an dernier sur ces marketplaces, dont 7% affirmant même qu’ils comptent en acheter « beaucoup plus » qu’en 2020.
- Néanmoins, les Français se déclarent aussi enclins à augmenter leurs achats auprès de magasins de proximité indépendants, que ce soit en physique (13% « plus qu’en 2020 ») ou en ligne (11%). Cette dynamique de proximité s’étend aux plateformes permettant les achats entre particuliers, au sujet desquelles 13% des Français déclarent qu’ils achèteront davantage qu’en 2020 auprès de ces enseignes.
Le paiement fractionné à la hausse en 2021
- Pour ceux déclarant avoir réalisé des achats dans chaque catégorie en 2020, le paiement comptant restait la solution de paiement privilégiée toutes catégories d’achats confondues, avec néanmoins un recours au paiement en plusieurs fois un peu plus fréquent pour certains achats : produits d’informatique ou d’électroménager (14%) ou achats de mobilier (11%).
- Même si, en 2021, le paiement comptant restera la solution de paiement privilégiée par les Français (75% qui l’utiliseront au moins autant qu’en 2020), d’autres solutions séduisent de plus en plus les Français. En effet, une proportion significative de Français déclare envisager de payer en différé, que ce soit avec une carte bancaire à débit différé (32% au moins autant qu’en 2020) ou avec un paiement différé proposé par le commerçant (13% au moins autant qu’en 2020). Le paiement en plusieurs fois apparaît également comme une option de plus en plus envisagée. Parmi les Français affirmant y avoir eu recours en 2020, 32% déclarent qu’ils comptent l’utiliser encore davantage en 2021, dont 15% qui anticipent même une augmentation conséquente (« beaucoup plus »).
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