Face à la crise, les 50-65 ans privilégient la santé et l’épargne.
Pour la 3e année consécutive, Humanis publie son baromètre de référence sur le comportement des 50-65 ans : « Générations 50 ans et + : aujourd’hui et demain ? ». Les résultats 2012 seront présentés le 25 septembre prochain à La Maison de la Mutualité à Paris, en présence de Madame Michèle Delaunay, Ministre déléguée en charge des Personnes âgées et de l’Autonomie.
« Budget et santé des 50-65 ans sur fond de crise » sont les thèmes centraux de cette nouvelle édition qui montre de quelle manière, optimistes mais prudents, les 50-65 ans prennent en compte leur avancée en âge, en se recentrant sur la santé et l’épargne. 1 019 personnes, représentatives des Français âgés de 50 à 65 ans, ont été interrogées.
Ce baromètre est réalisé par le groupe Humanis, en étroite collaboration avec l’institut Harris Interactive et les chercheurs en marketing Senior Paris Dauphine et Toulouse III, Denis Guiot et Ziad Malas.
Aperçu.
Comme l’avait souligné la précédente édition, 84% des 50-65 ans s’estiment aujourd’hui en bonne santé et se voient en moyenne vivre toujours en bonne santé jusqu’à 78 ans. Avancer en âge, c’est avant tout et naturellement être en bonne santé et autonomes sans peser sur ses proches (à 63% tout à fait d’accord). Des 50-65 ans globalement satisfaits de leur vie, qui continuent à se sentir jeunes, qui profitent et vivent au jour le jour. Pour autant, ce sont aussi des personnes qui, en pensant à demain, se disent avant tout préoccupées par l’emploi, les retraites et leur pouvoir d’achat.
Humanis, avec le soutien d’Harris Interactive et des chercheurs, Denis Guiot et Ziad Malas, a souhaité, en écho au contexte socio-économique actuel, étudier et comprendre les comportements des 50-65 ans, en particulier dans l’évolution et la gestion de leur budget et leurs approches de la santé, à court et moyen terme.
Les premiers enseignements de l’édition 2012
Alors que la majeure partie des 50-65 ans s’estime au-dessus de la moyenne sociale (56% dont 42% qui s’estiment juste légèrement au-dessus), presque autant (58%) déclarent rencontrer quelques difficultés financières. Ils jugent néanmoins leur situation financière meilleure que celle de leurs enfants, pour lesquels ils continuent de s’inquiéter. Face à une situation de crise, les 50-65 ans réduiraient simultanément leurs dépenses et épargnes à 42%, mais à choisir, 36% diminueraient en priorité leurs dépenses pour privilégier leur épargne. L’épargne, un produit déjà plébiscité pour compléter ses revenus au moment de la retraite, devient de plus en plus un moyen envisagé pour surmonter les coups durs, notamment en cas de problèmes de santé.
En cas de difficultés financières, les dépenses de santé et l’assurance santé restent pour eux des postes-clés à diminuer en dernier recours. À noter qu’ils déclarent y consacrer en moyenne entre 100 et 300 euros par mois. Des dépenses actuellement couvertes par la sécurité sociale et complétées par les mutuelles. Mais, quelles nouvelles attitudes face à un budget santé qui ne cesse d’augmenter ? Le baromètre 2012 revient de façon détaillée sur ces aspects ainsi que sur les différents comportements des 50-65 ans.
En savoir plus :
Sur le site Humanis