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Baromètre d’intentions de vote pour l’élection présidentielle de 2022 – Vague 37

Enquête Harris Interactive - Toluna pour Challenges

Enquête réalisée en ligne du 11 au 14 mars 2022. Échantillon de 2 390 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 2 089 personnes inscrites sur les listes électorales. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et comportement électoral antérieur de l’interviewé(e).

 

Paris, le 16 mars,

 

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Que retenir de cette nouvelle vague d’enquête ?

 

  • A moins d’un mois du 1er tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron arriverait toujours largement en tête du scrutin au 1er tour et se maintient pour la 2ème semaine de suite au niveau de la barre symbolique des 30% d’intentions de vote (-0,5).

 

  • Marine Le Pen dans le même temps poursuit sa dynamique positive initiée il y a quelques semaines (19,5%, +1), principalement au détriment d’Éric Zemmour (11%, -1,5). L’ancien polémiste connaît un net recul depuis le début de la guerre en Ukraine (-4,5 points au cours des 3 derrières semaines) et retrouve son score de mi-septembre. Ce recul d’Éric Zemmour s’explique notamment par un report moins important de la part des électeurs, et de François Fillon et de Marine Le Pen au 1er tour de l’élection présidentielle 2017. Après avoir pu bénéficier de près d’1/3 des intentions de vote de la part des électeurs de Marine Le Pen en 2017 avant le début du conflit en Ukraine, cette semaine 23% de ces électeurs expriment une intention de vote en faveur d’Éric Zemmour.

 

  • En progression d’1 point à nouveau cette semaine, Jean-Luc Mélenchon (13,5%, +1) bénéficie dans le même temps d’une dynamique positive à gauche, et dépasse pour la première fois Éric Zemmour. Enfin Valérie Pécresse se stabilise cette semaine à 10,5% d’intentions de vote (stable), sans pour autant parvenir à tirer un vrai gain politique de son débat télévisé avec Éric Zemmour.

 

  • Parmi les autres candidats de gauche. Yannick Jadot se maintient toujours à 5% d’intentions de vote (stable pour la 4ème semaine consécutive), devant Fabien Roussel (3%, -0,5), et Anne Hidalgo (2,5%, +0,5).

 

  • Comme lors des précédentes vagues d’enquête, nous avons testé plusieurs hypothèses de 2nd tour :
    • Dans le cas d’un duel identique au 2nd tour de l’élection présidentielle de 2017, le Président sortant l’emporterait avec 58% des voix contre 42% pour Marine Le Pen (stable)
    • Opposé à ses autres concurrents, Emmanuel Macron l’emporterait à l’heure actuelle avec plus des 2/3 des suffrages exprimés, s’il s’agissait d’Éric Zemmour (69% contre 31%), ou de Valérie Pécresse (68% contre 32%). Le Président sortant l’emporterait également avec un écart conséquent face à Jean-Luc Mélenchon avec 64% des voix exprimés contre 36% pour le leader de la France insoumise.

 

  • En termes de pronostic, plus de 6 Français sur 10 (61%, -2) estiment toujours qu’Emmanuel Macron sera réélu pour un second mandat. Au-delà des intentions de vote, la perspective d’une réélection du Président sortant est très nette dans l’esprit des Français, et notamment depuis l’entrée en guerre de la Russie contre l’Ukraine. Cette semaine, seuls les électorats d’Éric Zemmour et de Marine Le Pen croient davantage en la victoire de leur candidat qu’en la réélection d’Emmanuel Macron.

 

  • L’actualité est toujours fortement marquée par la guerre en Ukraine et ses répercussions sur le reste de l’Europe, produisant des effets sur les motivations du vote de la part des Français inscrits sur les listes électorales. Alors que ce conflit fait craindre une hausse des prix des matières premières alimentaires et une hausse du prix de l’énergie, près de 6 Français sur 10 inscrits sur les listes électorales déclarent que le pouvoir d’achat comptera parmi les principales motivations de leur choix de vote pour l’élection présidentielle (59%). Et alors que ce risque d’inflation et les sanctions économiques envers la Russie devraient également entrainer une hausse des dépenses publiques, la lutte contre les déficits et la dette publique est citée par 11% des Français. Pour rappel, lors de l’élection présidentielle de 2017, 19% des électeurs de 1er tour déclaraient que ce thème avait joué un rôle dans leur choix de vote, et même 38% des électeurs au 1er tour de l’élection présidentielle de 2012 (2ème motivation de vote).

 

  • Cette étude interrogeait également les Français sur l’âge de départ à la retraite, alors qu’Emmanuel Macron a annoncé son intention de porter l’âge légal de départ en retraite à 65 ans s’il était réélu. Sur ce point la proposition du Président sortant recueille un avis mitigé de la part des Français inscrits sur les listes électorales : 1/4 d’entre eux estiment que l’âge légal devrait rester fixé à 62 ans comme c’est le cas aujourd’hui (26%), 44% souhaiteraient qu’il soit ramené avant 62 ans, 13% entre 63 et 64 ans, et seuls 14% souhaiteraient le porter à 65 ans. Ces résultats sont très similaires à ceux mesurés lors d’une précédente enquête Harris Interactive pour Challenges en juillet 2021 (41% souhaitaient une retraite avant 62 ans, 25% une retraite à 62 ans, 16% à 63 ou 64 ans et 13% une retraite à 65 ans). Notons que les sympathisants de la majorité présidentielle se montrent davantage favorables  au fait de porter l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans sans que cela ne constitue un avis majoritaire parmi eux : 21% sont favorables à une retraite avant 62 ans, 26% à 62 ans, 22% entre 63 et 64 ans et seulement 26% à 65 ans (et 4% au-delà de 65 ans).

 

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