Paris, le 21 janvier 2015 – Dans le contexte inédit d’usage des réseaux sociaux en particulier suite au drame de Charlie Hebdo et où la confiance envers les ONG reste tiède, la question de la transparence et de la finalité de leur usage interroge les Français. Cette étude, réalisée en décembre dernier auprès de 1000 internautes, montre que les socionautes* restent encore assez passifs et se disent gênés de relayer des informations qui pourraient heurter leurs contacts.
DES PRATIQUES PLUTOT PASSIVES
Si un gros quart des socionautes disent avoir « commenté ou donné leur avis » ou « posté des messages positifs », les usages actifs restent encore minoritaires sur les comptes des ONG.
UN MOYEN DE MIEUX CONNAITRE LES ASSOCIATIONS
LES CRAINTES DES SOCIONAUTES
LE DEFI DES ONG SUR LES RESEAUX SOCIAUX: CONTINUER D’INFORMER TOUT EN SACHANT SUSCITER LA MOBILISATION VOIRE L’ENGAGEMENT
Les principales attentes à l’égard des ONG sur les réseaux sociaux sont :
Une participation plus active semble encore difficile à enclencher : les formats plus participatifs comme proposer des conversations en ligne, des espaces de discussion entre abonnés et membres de l’ONG ou encore entre donateurs rencontrent moins d’attentes. Et ce à l’exception du vote participatif : avec 21% des citations, cette possibilité de voter pour choisir le prochain projet entre différentes possibilités recueille les suffrages de plus de 2 socionautes sur 10, se révélant donc aussi attendue que les vidéos de terrain. Reste à déterminer comment mettre en oeuvre efficacement un tel dispositif, en prévenant en amont les risques inhérents.
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