La familiarité apparente des Français avec le diabète ne veut pas dire qu’ils connaissent bien la maladie. En effet, 81% des répondants savent qu’il existe deux types de diabètes. Mais plus de la moitié (52%) ignore ce qui les différencie. Ainsi, 1 personne sur 3 estime que le diabète de type 2 est la conséquence de mauvaises habitudes – ce qui est trop ou pas assez, puisqu’une mauvaise alimentation ou un manque d’activité physique viennent en fait s’ajouter à des prédispositions génétiques, et provoquent un déclenchement de plus en plus précoce de la maladie. De plus, 2 répondants sur 10 pensent que le diabète de type 1 est une fatalité, ce qui signifie que la majorité des Français ignore que le DT1 est une maladie auto-immune qui n’a rien à voir avec le mode de vie.
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Il en est de même pour l’impact du diabète dans la sphère professionnelle : quand les Français pensent que le diabète a un fort impact dans la sphère professionnelle avec un score de près de 60%, les diabétiques eux-mêmes pondèrent ce score à 27%.
Ces chiffres sont toutefois à manipuler avec précaution, et méritent d’être nuancés en fonction du type de diabète concerné, et du mode de traitement des patients. Comme nous le verrons dans un prochain post, il existe des contraintes similaires entre les patients diabétiques de type 1 et les patients diabétiques de type 2 traités par insuline en termes d’organisation et de relationnel, mais des vécus spécifiques aux personnes atteintes de diabète de type 1 en matière de projet de vie personnel et dans la sphère professionnelle.